Les artistes invités : Musique Classique

Amarillis

Direction artistique – Héloïse Gaillard

  • Héloïse Gaillard & Xavier Miquel – Flûtes à bec, hautbois baroque
  • Alice Piérot – violon
  • Gauthier Broutin – violoncelle
  • Laurent Lechenadec – basson
  • Brice Sailly – clavecin

Partons à Leipzig et à Dresde à la découverte d’une ébullition musicale exceptionnelle avec cinq grands maîtres: Bach, Telemann, Heinichen, Fash et Zelenka.  Ce programme invite à redécouvrir une musique instrumentale associant une grande expressivité et une virtuosité exubérante. C’est un foisonnement créatif exceptionnel concentré dans ces deux capitales. Aux côtés de Johann Sebastian Bach et Georg Philipp Telemann, trois autres compositeurs géniaux mais encore trop méconnus sont mis à l’honneur. Il s’agit de Johann David Heinichen, Johann Friedrich Fasch et Jan Dismas Zelenka.

Les sonates en trio et en quatuor de ce programme explorent les combinaisons de timbres entre les bois et les cordes avec une grande sensualité dans les mouvements lents tout en offrant aux interprètes l’occasion de briller dans des mouvements rapides très virtuoses.  Ce programme d’une grande originalité est interprété par l’ensemble Amarillis, qui est sans conteste l’un des meilleurs ensembles de musique baroque actuels.

  • Vendredi 31 mai – 20h30 – Eglise Saint-Exupère

Mignoterie*

Alice Szymanski – flûte et Julie Pumirclavecin 

* Mignoterie: n. f. traiter délicatement, entretenir avec soin, coquetteries gracieuses. 

La sonate en mi majeur BWV 1035 est considérée comme l’une des sonates les plus ambitieuses de J. S. Bach pour traverso et basse continue. Le ton principal, celui de mi, possède comme tous les tons, si l’on se fie à la rhétorique musicale, son caractère propre : mi majeur joyeux, criard, tout autant que tristesse désespérée. La sonate en sol mineur de Carl Philipp Emanuel Bach qui complète le programme rééquilibre les états, le sol mineur étant considéré comme le plus beau de tous les tons.

Quoi de mieux que la délicatesse du timbre du traverso, la brillance du clavecin et la finesse musicale des deux interprètes pour « entretenir avec soin » le caractère de ces sonates ?

  • Samedi 01 juin – 16h- Chapelle des Carmélites
  • Dimanche 02 juin – 16h- Hôtel Dieu, Chapelle

Jean-Sebastien BACH – Solo pour la flûte

Frédéric Nael – flûte à bec

A la fin de l’année 1717, le prince Léopold d’ANHALT-KÖTHEN, musicien éclairé et passionné, offre à Johann Sebastian BACH le poste de directeur de la musique à la Cour de Köthen. C’est probablement l’une des périodes les plus heureuses de sa vie, tout au moins sur le plan musical.

Il se consacre pleinement à la musique instrumentale. Maîtrisant pleinement le style italien comme le style français, il crée suites et concertos, mais aussi sonates et partitas. Tout porte à penser que c’est au cours des 5 années passées à Köthen qu’apparaît le « Solo pour la flûte traversière » et c’est donc à la flûte à bec que Frédéric Nael vous propose de (re)découvrir cette œuvre qui conserve une grande part de mystère…et qui sera accompagnée de quelques surprises.

  • Samedi 01 juin- 15h- Palais de Justice
  • Dimanche 02 juin -12h – Chapelle des Carmélites

Spectacle familial “Les Colporteurs” – Jouez la Fugue, je m’occupe de la Fantaisie

Baptiste Genniaux – orgue, Vincent Dubus- electro acoustique

Inlassables explorateurs, Monsieur Max l’organiste et Mister Mix l’aventurier du son se lancent un défi en proposant au public de se joindre à eux pour une création collective et immersive en direct autour de la fantaisie et fugue en la mineur pour orgue de J.S Bach. Les sons des orgues se mêleront aux altérations électro-acoustiques afin d’immerger l’auditeur dans une version inédite de l’œuvre du Cantor.

  • Samedi 01 juin – 16h- Eglise du Gesù
  • Dimanche 02 juin – 11h – Eglise du Gesù

Le Grand Bi– J’t’aime pas tu sais

Baptiste Reboul- viole de gambe et Mathieu Marinach – voix

Ce duo est composé d’une voix de haute-contre et d’un gambiste. Il nous invite à traverser le temps du baroque au rap. L’hybridation est au centre de leur création, le folklore de chaque style est souvent laissé de côté, pour chercher le fil de l’émotion et construire un moment charnel. Lully, NTM, Ruiz, Bach, Colosio ou Hendrix, que de preuves d’amour dans le temps, l’espace et la sidération.

  • Samedi 01 juin – 17h- Salle du Sénéchal
  • Dimanche 02 juin- 15h- Chapelle des Carmélites
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